14 Photographies argentiques, émulsion photographique sur miroir, noir et blanc, dimensions variables, env 10×15 cm, posées sur 3 structures de fer à béton (couleur brut vernie), 200 x 70 x 70 cm.

Installation, posées au sol, tenues par deux miroirs se faisant face

• Paris Sud Galerie, laboratoire 01, Anis Gras, Arcueil, 2010.
• 68• «Là où les eaux se mêlent» RdV des Galeries Loft 4•40 LYON, 2019.

Une tour comme une colonne vertébrale est, dans un temps limité l’ enregistrement d’une petite mémoire d’Arcueil. Une colonne en structure de fer à béton et de ‘miroitiques’ (photographies sur miroir) dans lesquelles sont enregistrés des fragments de la ville. Une installation, à échelle humaine, qui peut donc se penser à la dimension de l’être. Chacun est invité à entrer dans l’œuvre par le biais de la réflexion de sa propre image. Les morceaux de photographies sur miroir se composent à la fois d’une image du réel (enregistrement photomécanique) et une impression de fiction (rendu), superposant alors le rêve et la réalité. Cet équilibre est fragile comme les miroirs et l’émulsion argentique et à la fois solide par la structure en béton. La réflexion des miroirs engendre une circulation complexe ou le regardeur doit trouver lui-même son angle de vue. Au centre de la tour, deux grands miroirs se font face, emportant le regard dans un infini plongeant ou montant.